La famille s’agrandit !

Voilà plusieurs mois que le ventre de tantie (Aurélie) s’agrandit. On se pose beaucoup de questions. Un jour en juillet, nous voilà à table avec toute la famille Ladrière et voilà que nous sommes au courant d’une belle surprise.

Le temps passe … Il ne reste plus que quelques jours avant le grand jour. Le 23 janvier Aurélie et Jean se dirigent vers l’hôpital. Nous, ici en Ouganda on s’excite. Décidément notre petit cousin ne veut pas sortir du ventre de sa maman. Allez, allez, sors. On veut te voir. Après de longues heures, nous sommes très fiers de vous annoncer l’arrivée de Jeff, né le 24 Janvier 2020 à 00:30 3,5kg 49cm.

BIENVENUE A JEFF

LOLA (sa grande cousine)

 

Construisons ensemble une autre banque : mobilisation générale !

2008, c’est la crise financière. Dans la foulée, plusieurs banques sont au bord de la faillite et les Etats viennent à la rescousse de ces acteurs privés considérés comme « to big to fail ». Les plans d’austérité qui s’ensuivent  dont les conséquences se font sentir jusqu’à aujourd’hui – affectent en particulier les couches les moins aisées de la population.

A l’époque, c’est une évidence pour tout le monde : un autre système financier est indispensable. Plus jamais ça. 10 ans plus tard, quelques mesures réglementaires ont été mises en place, mais dans le fond les règles du jeu n’ont pas changées. Les activités spéculatives restent au cœur d’un système financier qui dicte sa loi.

Un peu après 2008, en Belgique, un projet de construction d’une « banque coopérative éthique et durable » voit le jour. Son nom, la NewB. Ce projet qui veut aller à contre-courant du système établi rencontrera bien des obstacles sur sa route, qu’elle franchira petit à petit. Aujourd’hui, c’est la dernière étape pour faire de ce projet une réalité. NewB a en effet lancé une campagne de capitalisation qui s’achèvera le 28 Novembre. Si nous vous encourageons vivement à apporter votre pierre à la construction de cette banque c’est parce que nous sommes convaincus que notre argent – tout comme nos actes quotidiens – peut également contribuer à bâtir une société respectueuse de l’environnement et des droits humains. Nous pensons que c’est maintenant ou jamais car vu l’urgence climatique et vu le temps qu’il faut pour créer une nouvelle banque (plus de 10 ans), ce n’est pas demain qu’une telle occasion se représentera.

Vous trouvez toute l’information nécessaire en cliquant ICI 

N’hésitez pas à vous lancer et à partagez aussi l’information avec toutes les personnes que vous connaissez ! Le compte à rebours est lancé.

Un annif zéro déchet à impact social

L’écho du Nord ou le coin des bons plans venus de Belgique ! Pour cette édition, pas de doute pour notre équipe de rédaction, il fallait mettre à l’honneur Charline, Francesco, Gaia et Joseph, 4 amis d’Anna-Lou de l’école Floréal qui ont fêté leurs anniversaires le mois dernier.

Du haut de leurs 8 ans, ces inventeurs sociaux, avec le coup de pouce de leurs parents, ont créé le concept de la fête d’anniversaire « zéro déchet et à impact social ».

Qui ne s’est jamais questionné devant les traditionnels échanges de cadeaux, généralement bourrés de plastique, lors des fêtes d’anniversaire de nos chérubins ? Cadeaux qui bien souvent trouvent rapidement leur place au fond d’une armoire, quand ce n’est pas à la poubelle. Mais comment éviter ce passage obligé ?

Notre super quatuor nous indique la voie à suivre :

verjaardag_page-0001

Ca parait simple, non ?

Et pour les sceptiques, rassurez-vous. Sans déchet, la fête n’est pas moins folle. La preuve en images :

L’ODYSSEE D’AKIM

En complément à notre édition de Janvier, un « Echo du Nord », sous la forme d’un partage lecture reçu de François, le papa de Géraldine.

Pour rappel, vos partages divers sont toujours les bienvenus pour alimenter cette rubrique. Avis aux amateurs 😉

 

blog 2

C’est l’histoire vraie d’Hakim, un jeune réfugié syrien qui a dû tout quitter : sa famille, ses amis, sa propre entreprise, son pays …devenant ainsi réfugié.

Parce que la guerre éclatait, parce qu’on l’avait torturé, parce le pays voisin semblait pouvoir lui offrir un avenir et la sécurité.

Un témoignage puissant et touchant sur ce que c’est d’être humain dans un monde qui oublie parfois de l’être.

Dans le prologue du livre, l’auteur – dessinateur, Fabien Toulmé, explique sa démarche. En mars 2015, un pilote dépressif de la Germanwings précipitait son avion au sol, entraînant la mort des 150 passagers et membres de l’équipage. Cet accident fit l’objet d’une couverture médiatique intense pendant plusieurs jours, avec images, reportages, interviews multiples. A l’issue d’un JT qui avait fait une large page sur l’accident, le présentateur annonce en quelques phrases la nouvelle du décès de 400 migrants noyés en méditerranée, sans image, sans analyse, sans envoyé spécial sur les lieux du drame. Rien qu’un chiffre froid. S’interrogeant sur le contraste saisissant dans le traitement médiatique des ces deux « accidents », Fabien Toulmé réalise honteusement n’avoir pas ressenti pour ces migrants noyés la même compassion que pour les passagers de l’avion. Sa réflexion et son analyse l’amènent à émettre l’hypothèse suivante :

«  La différence de perception entre ces évènements horribles est liée à une question d’identification et de proximité. Nous aurions pu nous retrouver dans l’avion et sans doute pas sur un navire de fortune pour fuir un pays en guerre ou une famine. Nous ne savons finalement que peu de choses de ces migrants. Il est beaucoup plus difficile de ressentir de la compassion pour des chiffres cités en fin de Journal que pour des personnes dont nous connaissons l’histoire ou du moins dont nous arrivons à l’imaginer. J’ai donc eu envie de rencontrer ces gens, de les connaître et de les faire connaître. Pas tous, bien sûr, mais au moins une famille. Parce que, même si cela semble évident, il me paraît utile de souligner que « les migrants » ce n’est pas une entité. C’est un ensemble d’individus de nationalités, d’histoires, avec des raisons différentes de vouloir quitter leur pays »

Week-end Koh-Lanta avec les lutins

20181021_151211

Alors quand je suis revenue en Belgique j’ai eu la surprise qu’il y avait un WE lutins.

Alors j’ai décidé d’aller avec la RONDE FARANDOLE pour passer ce WE avec eux.

Ce WE c’était super !!! Et avec une super sizo ce WE était encore mieux. Pour ceux qui se demandent qui est cette super  sizo, et bien c’est CHARLOTTE !!! On a du construire des cabanes et c’est ma sizaine qui a gagné le prix cabane. On n’a eu des super moments avec mes copines Louise, Sasha, Elise, Malia.

Ce WE m’a fait beaucoup de bien.

Lola

Vidéo « Een dag op school in Oeganda »

Comme son nom l’indique, le trait d’union se veut « tisseur de liens ». Avec vous, nos amis et nos familles, mais aussi avec l’école des enfants. En effet, il est important pour nous que nos enfants puissent garder des liens avec leurs amis, avec le néerlandais et leur culture « belge ». C’est pourquoi, durant l’année écoulée, les enfants ont entretenu de nombreux contact épistolaires avec leurs classes respectives. Les profs, de leurs côtés, ont également joué le jeu et cela a donné lieu à un bel échange. Fin juin, les enfants ont passé également une journée dans leur école belge. Pour l’occasion, ils ont réalisé ce petit film sur « une journée type à l’école en Ouganda » afin de rendre l’échange plus explicite. Geniet van het filmtje want alles is in het nederlands. Doei !

Pour accéder à la vidéo, cliquez ici

 

Le drapeau ougandais vu par Joseph

Belle surprise pour Anna-Lou dans notre boîte aux lettres en ce mois d’avril. Un courrier de son ami d’école Joseph. Comme d’autres camarades de l’école Floréal, Joseph suit les aventures d’Anna-Lou en Ouganda à travers notre blog.

Il le suit si bien que le drapeau de l’Ouganda n’a plus de secret pour lui. Bravo l’artiste !

IMG_4928[1]

Sofia, Sabla, David

Les voilà repris par les courants puissants, violents  et irrésistibles de la « Migration », ce long fleuve qui traverse l’Afrique et qui, sans s’arrêter à la mer méditerranée, remonte jusque chez nous. Rien ni personne ne semble pouvoir l’endiguer.

Je viens de les déposer à la gare du Nord, où ils vont tenter de se protéger du froid qui revient et de reprendre la route vers la terre promise britannique.

On ne saura pas grand-chose d’eux. Qu’ils sont partis d’Addis-Abeba (Ethiopie), qu’ils fuient la tyrannie du régime et les conflits interethniques qui déchirent leur pays, qu’ils ont traversé le Soudan, le désert libyen, la méditerranée dans un bateau de fortune, qu’ils ont laissé leurs empruntes en Italie, pays vers lequel ils seront refoulés si les forces de l’ordre leur mette la main au collet.

Ils se trouvaient hier soir au parc Maximilien, avec beaucoup d’autres. Et j’étais là avec beaucoup d’autres « hébergeurs » (comme on les appelle maintenant). Je proposais deux places ; ils étaient trois. Il ne fallait pas faire mentir le dicton ; donc on a rajouté un couvert et un couchage.

Accueillir, en réalité, ce n’est pas si compliqué. Juste surmonter ses résistances à partager son toit avec des inconnus. Mais une fois la porte ouverte, tout est assez simple, même si les différences linguistiques compliquent un peu les échanges. Pas besoin de se parler pour comprendre que ca fait du bien un bon repas, une bonne douche chaude, un sauna encore plus chaud, une bonne nuit réparatrice sur un matelas moelleux, un petit déjeuner copieux, une connexion wi-fi qui permet les liaisons Wattsapp, quelques vêtements chauds pour affronter l’’hiver.

Et puis arrive l’heure de se séparer. De les ramener là où tu les as recueillis. De les remettre dans le froid sous les flocons qui pointent le bout de leur nez. De le relancer sur le chemin de l’errance. De les replonger dans le fleuve impétueux de la « Migration ». La culpabilité qui s’infiltre dans tes tripes. Les questions qui se bousculent et qui te renvoient à ton impuissance.  «  Quel sens cela a-t-il ?  Est-ce que cela sert à quelque chose ? »

Juste une goutte d’humanité, juste un peu d’espoir d’un monde plus fraternel, juste un trait d’union.

Saint Gilles , le 4 février 2018

 

WAGN5453[1]