La boucle est bouclée

Ce mois-ci – plus que jamais – il a fallu être créatif pour occuper nos loustics. Il faut dire que le défi était de taille : trouver des activités qui pourraient les occuper assez longtemps pour remplir ces longues journées de confinement ET sans aucun matériel de bricolage (éh oui, tout ou presque est parti dans nos caisses : plus de peinture, plus papier de couleurs, plus de masking tape, plus ficelle, plus de cire/plâtre/plasticine, etc.). C’est là que l’on (re)découvre l’art du bricolage recyclage : des simples boites en carton suffisent pour faire naître de très beaux robots, des grains de café oubliés et séchés un lapin de Pâques et quelques bouts de bois une maison dans les arbres.
En rédigeant notre article, je remarque à quel point la « boucle est bouclée » car en l’article de Septembre 2017 du coin des Artistes s’intitulait… « Vive la récup » !
Et en bonus, découvrez les talents scéniques de notre trio dans une composition originale inspirée par le Corona. Pour y accéder, cliquer ICI

Ciboulette au pays de la générosité et de la joie !

Me voilà partie en Afrique à la rencontre de mes petits enfants (10, 8 et 6 ans) qui vivent depuis 3 ans à Fort Portal, une petite ville dans les montagnes ougandaises.

Ici, tout est vert avec une terre rouge ; c’est la région des Crater Lakes : une région fort cultivée où on y voit pousser du thé, du café, tous les légumes et les fruits qui donnent de la couleur aux marchés.

Mes petits enfants fréquentent une école locale coachée par une équipe internationale.

Ils y ont appris l’anglais qui est la langue officielle en Ouganda.

L’école est ainsi ouverte sur le monde et aux autres cultures.

J’ai été invitée à leur faire connaitre le « clown », personnage qui n’est pas dans leur culture.

Après un très léger moment de crainte en voyant un personnage maquillé et haut en couleurs, les enfants ont tout de suite trouvé le langage universel qui leur était tendu : celui du rire et de la joie.

Après quelques cabrioles et tours de magie, nous ne savions plus nous quitter.

Tous voulaient (et ont reçu) un nez rouge, conservant dans leur cœur le bonheur partagé entre le Nord et le Sud.

                                                                     Ciboulette/ Bruxelles/ mars 2020

Paper Crafts, une entreprise sociale inspirante

Ce mois-ci, la HEES family aimerait vous presenter dans le « coin des artistes » un workshop que nous avons fait à Kampala. Dans notre calendrier de l’Avent immatériel (qu’on vous avait présenté le mois dernier dans cette même rubrique), il y avait un « bon pour » un atelier zéro déchet. Donc nous avons décidé de faire notre propre papier !

Comment est-ce que nous avons fait ça ? Allez, je vous explique …

Tout à commencer en partant à la rencontre de l’entreprise sociale « Paper Crafts ». Là, nous avons appris que tout commence en récupérant plein de papiers utlisés par des grandes associations, des entreprises, des banques. Ils les plongent dans de l’eau, qu’ils chauffent. Puis ils les mixent dans un gros blender pour obtenir une pâte. Ils font exactement la même chose avec des fibres de bananier et des feuilles d’ananas. Dans un grosse cuve en métal, on verse beaucoup d’eau, on ajoute un peu de pâte de papier et des fibres de bananier. Après, avec un tamis on n’a pu aller dans la cuve avec nos mains et le tamis pour recueillir le mélange pâte de papier – fibres de bananier. Nous laissons l’eau s’écouler du tamis et puis on laisse sécher au soleil pendant 4h. Ca ne sent pas très bon. Nous pouvons ensuite décoller soigneusement le papier du tamis. Il reste alors à le mettre entre des plaques métalliques. On les sert très très fort avec une grosse presse. Il ne reste plus qu’à découper les bords et à les vendre. C’est beaucoup de travail!

Avec ce papier recyclé, nous avons aussi fait des petits cadres photos avec nos prénoms. Ils sont trop jolis.

Voilà notre petite expérience à fabriquer du papier avec du papier usager. J’espère que ça vous a plu.

LOLA

L’Avent autrement

 

Dans notre famille, le calendrier de l’Avent est une tradition. Il y a tellement de jours de fête en Décembre (St Nicolas, le début des vacances, Noël, etc.), qu’il en est excitant d’en faire le décompte.

Mais, cette année, plutôt que le classique calendrier remplis de chocolat nous avons voulu mettre en avant les cadeaux « immatériels » qui valorisent le temps, les souvenirs et la créativité plus que la consommation à tout prix. Cette idée nous est venue à la lecture du blog « Rien de neuf en 2019 » tenu par une amie de Géraldine et que l’on vous conseille vivement (https://riendneuf.be).

Nous avons, donc, chacun imaginé 5 « bons pour », à partager en famille. La seule consigne c’est que les « bons pour » ne doivent (presque) pas impliquer une dépense.  Nous les avons ensuite mélangés et fabriqués un joli sapin pour les accrocher.

Jusqu’à aujourd’hui nous avons reçu les bons suivants :

  • Bon pour un bouquet de fleur du jardin (de Romain)
  • Bon pour une soirée cinéma en plein air (de maman)
  • Bon pour découvrir un nouveau jeu de société en famille (de maman)
  • Bon pour planter un arbre de l’Amour et de la Paix en famille (de papa)
  • Bon pour un bike ride (2x de papa et d’Anna-Lou)
  • Bon pour nettoyer la voiture (de Romain)
  • Bon pour une veillée autour du feu (de Lola) et des marshmallow fondus (de maman)
  • Bon pour un match de foot filles/garçon (de Romain)
  • Bon pour préparer le petit-déjeuner (de Anna-Lou)

Les enfants sont conquis par le concept… et nous aussi.

Nyege Nyege

En grande fan inconditionnelle de festivals, je ne pouvais pas manquer THE festival made in Ouganda « Nyege Nyege ».  Ce festival se déroule à Jinja, sur les rives du Nil. En 4 ans seulement, ce festival de musique électro/musique du monde, s’est forgé une réputation sulfureuse. A la fois décrié par les autorités les plus conservatrices du pays, ce festival attire aussi une jeunesse éclectique qui a envie de s’ouvrir au monde, à la fête sans préjugés ni interdit.

Nyege Nyege c’est 4 jours de fête non-stop dans une ambiance colorée et bon enfant.

Le « NYEGE » c’est surtout « l’esprit de la danse ». Il se raconte que lorsque le « Nyege » vous frappe, l’envie de danser devient incontrôlable. Alors, il ne sert à rien de résister, vous devez lâcher prise et laisser « Nyege » faire le reste !!

Boum, boum shake the room, music festival !

Le 29 juin dernier, l’école Sadghuru organisait la première édition de ce festival. A l’honneur, musiques, danses et contes traditionnels des 4 coins de l’Ouganda et d’autres régions du monde.

Pour le plus grand bonheur des artistes, parents d’élèves et autres amis de l’école se sont déplacés en masse pour profiter de ces spectacles hauts en couleurs.

Quelques vidéos pour vous faire découvrir l’ambiance comme si vous y étiez :

I’m the earth

Romain’s Dance

Lola’s Dance

Anna-Lou’s Dance

La beauté dans les détails !

En prenant ces photos, Laurent, nous rappelle l’importance des petites choses. Ces 1001 et un détails auxquels ont fini par ne plus faire attention, toujours happés par quelque chose de plus important, de plus grand, de plus bruyant. Se forcer à ralentir, à faire attention aux fragments, à voir le beau partout où il se cache. Tel est l’invitation que l’on vous lance. N’hésitez pas à nous partager les détails de votre quotidien 😉

 

Couture ou tambour, à chacun sa forme de créativité !

Lola souhaitait mettre son année 2019 sous le thème de la créativité. Cela s’est traduit pour elle ces dernières semaines par une série d’ateliers de couture dans la section « fashion » d’un centre d’apprentissage professionnel de Fort Portal. Coussin, jupe, serviettes de tables, pantalon,  voici quelques unes des réalisations de Lola :

LOLA

De son côté, Anna-Lou a décidé de s’initier au djembé, sous la guidance de Lubega, un artiste de Fort Portal :