Et si la coopération supplantait la compétition ?

Nous voilà déjà en décembre ! En Belgique les premiers flocons sont donc tombés, pendant qu’en Ouganda les pluies sont en train de s’espacer. Le robinet céleste va ici bientôt se refermer et ne se rouvrira que fin février.

Novembre s’est égrené pour nous sans événements majeurs, mais avec une succession de petits moments simples et savoureux : spectacles de théâtre pour les enfants à l’école (voir « le coin des artistes »), reprise du boulot pour Géraldine (qui a repris du service pour la Coopération Technique Belge, pour l’instant pour un contrat de 2 mois), participation à des événements sportifs à Fort Portal (10 Km jogging et triathlon pour Denis , triathlon par équipe pour Géraldine, journée sportive pour les enfants), récolte des premières carottes de notre potager, pour Lola première copine de l’école à dormir à la maison, découverte de la Ferme Kyaninga  (voir « le coin des routards »), dégustation des saveurs locales (voir «  le clin d’œil photo »), rencontre de Saint-Nicolas arrivé en Ouganda par bateau sur Lac Victoria.

Voici le lien photos pour illustrer cela en images : https://www.dropbox.com/sh/y3wi20m4bwehwni/AADfcJeONl7d6TK3yukfKSc9a?dl=0

Au final, sentiment de nous sentir de mieux en mieux dans notre nouvel environnement. Heureux de voir nos 3 enfants bien dans leurs baskets.

Ces premiers mois en terre ougandaise ont renforcé également notre conviction que notre monde a plus que jamais besoin de coopération. Comment relever les enjeux de nos sociétés modernes avec  un modèle qui produit quelques vainqueurs et une masse de perdants ? Alors nous formulons ce vœu pour 2018 de voir la coopération supplanter le modèle dominant de la compétition ?

Et la coopération à laquelle on pense n’est certainement pas la chasse gardée de la coopération au développement. Le secteur de la coopération au développement a d’ailleurs à faire lui-même sa mutation (voir « Zoom Iles de Paix »).

Mais il en va de même des écoles. Là encore il nous faut saluer et encourager tous les enseignants qui s’engagent dans cette voie de la coopération, veillant à faire de nos enfants des citoyens connectés au monde et à ses enjeux, veillant à révéler les talents de chacun. Les expériences relatées par Frédéric Lenoir ou Céline Alvarez (voir « le coin des lecteurs ») sont dans ce sens encourageantes.

Le monde des entreprises a aussi à faire sa révolution, dans son organisation et dans sa vision de son rôle dans la société. Si en tant qu’employé, nous n’avons pas toujours les moyens de faire bouger les lignes, en tant que consommateur, nous avons le pouvoir d’encourager les entreprises qui choisissent une  voie plus coopérative, plus sociétale.

Bref, quel que soit notre boulot, où que nous soyons sur notre planète, semons en 2018 des graines de coopération. Il se raconte que les plantes qui en poussent sont vivaces 😉

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

La Hees Family

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