Agir au niveau micro pour des macros changements !

Et revoici une édition intégrale du Trait d’Union, un mois après le retour au complet de l’équipe de rédaction. Mi-Août les enfants, accompagné de leur grand-mère Mamounette, ont retrouvé le sol ougandais et en même temps la pluie et la fraîcheur des montagnes de Fort Portal. Non, l’Afrique ne rime pas toujours avec soleil et chaleur et la Belgique n’est pas nécessairement synonyme de pluie et fraîcheur.

Les clichés tombent et l’évidence du réchauffement climatique saute aux yeux. Des plus faibles en tous cas, premières victimes des phénomènes climatiques extrêmes. Malheureusement pas nécessairement des plus puissants.

Mais doit-on attendre d’eux qu’ils nous guident vers le changement radical auquel nous oblige le constat partagé par la plus grande partie de la communauté scientifique ? Damien Saez a-t-il raison quand il chante dans sa chanson « J’accuse » que l’homme ne descend pas du singe, mais qu’il descend plutôt du mouton ?

Non, ne cédons pas au fatalisme. Entrons au contraire en résistance comme nous y invite Cyril Dion dans son nouvel ouvrage remplis de conseils pratiques (Voir « le coin des lecteurs ») ? Et la bonne nouvelle, pour nous belges, c’est que nous avons prochainement une belle occasion pour nous y mettre. Petits belges que nous sommes, nous n’avons pas beaucoup de chance de convaincre Trump qu’être climato-sceptique, ça a un relent de cynisme. Mais inspirons-nous de villes comme San Francisco, New-York, Londres, Paris, Tokyo,  Quito, Varsovie, Buenos Aires, Le Cap qui s’engagent dans des transitions qui vont au-delà des Accords de Paris. Oui, nous avons en octobre, à portée d’urne, l’occasion d’ajouter Bruxelles, Liège, Anvers, Gand, Namur et bien d’autres à cette liste. Si les nations, trop proches des lobbys industriels et financiers tergiversent, c’est peut-être des villes que le déclic peut venir. Et si les villes ne bougent pas, agissons au niveau des quartiers.

Agir au niveau local pour forcer le changement, c’est aussi l’approche d’Iles de Paix dans sa mission, plutôt macro, de promouvoir des systèmes alimentaires durables et une alimentation responsable. Retrouver dans le « Zoom de la Coopération », quelques nouvelles des premières avancées tangibles dans nos zones d’interventions ougandaises.

Parmi les résistants et les acteurs du changement, les artistes sont bien souvent en première ligne. L’art, un moyen de mobilisation, bien souvent craint des puissants. Pas un hasard, si en Ouganda, Bobi Wine, un artiste apprécié des jeunes et récemment engagé en politique, a fait l’objet ces dernières semaines d’une répression sévère du pouvoir en place … depuis de 31 ans. A propos d’artistes, nos chérubins ont profité de la fin des vacances pour aller faire un atelier chez Albert, un artiste-peintre de Fort Portal (voir « le coin des artistes »).

Pour le reste, le mois écoulé a rimé avec escapades de fin de vacances (voir dans « Le coin des Routards », notre visite d’un hospice de chimpanzés), avec installation dans notre jardin de « Nintje », « Sisi », « Poulette », « Cacao » et « Cocotte » nos nouveaux amis lapins et poules, puis comme en Belgique, avec rentrée scolaire. A propos d’école, découvrez dans « L’écho du Nord », la vidéo que Lola et Anna-Lou ont eu l’occasion de partager fin juin avec leurs anciens camarades de l’école Floréal.

Retrouvez un peu de tout ça, dans le lien photos du mois.

Sur ce, on vous envoie plein de micro bisous pour vous dire qu’on pense macro fort à vous 😉

La Hees Family

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